3.6.11

ECHO DU MONDE (FRANÇAIS) DES IRIS

Après Jouy

Le concours FRANCIRIS 2011, qui vient de se terminer à Jouy en Josas a déjà donné lieu ici et là à des commentaires. J’en étais le commissaire, c’est à dire la personne chargée de son organisation au plan administratif et veillant au bon déroulement des opérations du jury et de l’attribution des prix. Sur ce plan il n’y a pas eu d’incident.

Au plan horticole en revanche, le concours a été perturbé par deux événements. Les conditions climatiques : la chaleur a provoqué la floraison avancée des plantes de sorte qu’à la date prévue, et impossible à modifier, de très nombreuses variétés étaient déjà passées ; l’entretien du jardin : le prestataire pour cette opération, l’école Técomah, a manqué à ses obligations contractuelles, de sorte que les iris restés sans soins suffisants, ne se sont pas développé comme ils auraient du et se sont présenté dans un état indigne d’un concours international. Pour sa part, la SFIB, autorité organisatrice, a manqué de vigilance et de fermeté.

Ce constat a engendré un certain trouble parmi les membres du jury et les autres amateurs présents. Il en résultera à coup sûr des bouleversements au sein de la SFIB dont la prochaine assemblée générale devrait être le théâtre.

Quant au concours de 2013, lancé depuis maintenant un an, nul ne sait encore s’il pourra se dérouler dans de meilleures conditions. La décision de le maintenir ou de l’annuler devrait être prise au printemps 2012, au vu de l’état des plantes à un an de l’événement. Aujourd’hui, replantées tardivement dans un sol mal préparé, on peut en douter. Tous les espoirs ne sont cependant pas perdus, si la SFIB fait tout ce qui est à sa mesure d’ici là. C’est le défi à relever par la nouvelle équipe qui va s’installer dans les semaines à venir.

2 commentaires:

  1. Je n'ai vu que quelques photos de l'exposition, et je suis bien de votre avis... le manque d'eau a peut-être joué un role, mais la nature du sol et les soins sont également important : j'ai fait des remarques identiques sur mes différents massifs, de terre différentes. et cette idée de paillis couvre sol une erreur culturale et de goût. J Peyrard

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  2. En fait, qu'est-ce que c'est, cette espèce de couvre-sol blanchâtre ?

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