23.10.15

ECHOS DU MONDE DES IRIS

L'inflation

Trente-huit nouveautés au catalogue Blyth de 2015/16 ! Toutes belles !

Cette inflation a quelque chose d' inquiétant. En effet elle entraîne, parce que les catalogues ne sont pas extensibles à l'infini et que le maintien en culture d'un grand nombre de variétés risque de devenir ingérable, une durée de présence de plus en plus courte. Des iris splendides vont donc n'avoir qu'une existence de quelques années, voire d'une seule...

Tant d'efforts pour si peu de chose.

Va-t-on vers l'iris « à jeter » ?

2 commentaires:

  1. C'est une tendance que l'on retrouve également pour d'autres plantes : les narcisses un peu, les hémérocalles beaucoup, les roses toujours... Chez les anglo-saxons les perce-neige font également parties de ces inflations de variétés. Très souvent les variétés sont effectivement de qualité. Pourtant peuvent-elles s'inscrire dans la durée ? Seul le temps fera le tri.
    Bonne soirée

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  2. Sébastien Cancade24/10/15 20:40

    Sylvain , c'est même 47 nouveautés exactement qui sont présentes sur son catalogue papier. Au vu du nombre de semis de Barry c'est certainement légitime de retrouver autant de belles nouveautés. Mais en en mettant autant chaque année dans les catalogues ne tire-t-on pas finalement le niveau vers le bas ? Que retiendra-t-on de ses variétés dans dix ou quinze ans ? Pour certaines je suis persuadé qu'on ne s'en souviendra même plus.
    Le commentaire de François me rappelle une anecdote sur un rosier de chez Delbard que j'ai découvert un mois de Juin au parc de la tête d'or à Lyon, ce rosier se nomme 'Bernadette Chirac'. Un rosier exceptionnel au coloris bicolore très tranché et à la belle végétation. Ce rosier ressortait de loin parmi les nombreuses variétés présentes. Après recherche je me suis aperçu qu'il avait été créé à la fin des années 70 et qu'il avait tout simplement disparu de la circulation, aucun catalogue ne le présentant plus à la vente. Aujourd'hui encore je n'arrive pas à le retrouver, j'ai demandé à des producteurs qui parfois m'ont répondu qu'avec autant de variétés de rosiers dans le commerce il était impossible pour eux de cultiver encore aujourd'hui des variétés des années 70.
    Sans doute d'autres rosiers ont-ils pris le pas sur notre amie Bernadette mais alors pourquoi ne les ai-je encore pas rencontré ? Seraient-ils eux aussi noyés dans la masse commerciale ?
    Libre a chacun de se faire sa propre opinion mais pour moi l'aspect commercial, légitime mais pervers, est indéniable.

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