C’est une variété sans doute un peu fragile, comme quelquefois les iris de Keith Keppel. ‘Catalyst’ (Keppel, 1979) était pourtant utile dans ma collection où je manque de beaux jaunes, clairs et francs. Il est décrit comme étant d’un jaune tournesol, plus doré à la base des pétales et plus sombre aux sépales. Comme assez souvent chez son obtenteur, il possède un pedigree plutôt compliqué : Generosity X 72-5B: ((((Frances Kent x Mary Randall) x (60-183-Q: Sexton 60 x Golden Gene)) x (Denver Mint x 60-183-O)) x (Radiant Light x (((Golden Gleam x Hallmark) x (Sexton 60: Gail x Techny Chimes)) x 60-183A))). Dans cet amas de lettres et de chiffres, il faut comprendre que le croisement n° 60-183 est mis plusieurs fois à contribution. Il est lui-même constitué de (Gail x Techny Chimes) X Golden Gene. La majorité de ses composants compte certains de ce qui se faisait de mieux en matière d’iris jaunes à cette époque :
· ‘Generosity’ (Keppel, 1978), jaune crème ;
· ‘Frances Kent’ (deForest, 1948), mêlé de jaune et de crème ;
· ‘Denver Mint’ (Knopf, 1962), jaune pur ;
· ‘Golden Gleam’ (Miess, 1950), jaune vif ;
· ‘Techny Chimes’ (Ch. Reckamp, 1955), jaune soutenu
· ‘Golden Gene’ (Quadros, 1961), jaune orangé.
Ajoutez-y une dose d’orange, pour foncer le mélange :
· ‘Radiant Light’ (Fay, 1963), vraiment orange ;
· ‘Hallmark’ (Hall, 1955), rose flamant, orangé ;
· ‘Gail’ (S. Jensen, 1955), orange profond.
Et un peu de rose :
· ‘Mary Randall’ (Fay, 1950), un des premiers vraiment roses.
Rien de révolutionnaire dans le procédé d’amélioration de la couleur, mais une manière d’ « inbreeding » traditionnelle, qui a donné un résultat à la mesure des espérances mises dans les croisements. Encore aujourd’hui ‘Catalyst’ est digne de figurer dans les meilleures collections, et j’aurais bien aimé qu’il fut encore dans la mienne.
Illustrations :
· ‘Catalyst
· ‘Generosity’
· ‘Techny Chimes’
· ‘Mary Randall’
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