De Bure en son jardin
Un descendant de Marie Guillaume de Bure, le père de l’iridophilie, M. Paul Walrant, m’a fourni une information intéressante. Depuis toujours je me demandais où de Bure pouvait cultiver ses iris. En plein cœur de Paris, Rue Hautefeuille, à l’hôtel d’Alègre où il demeurait ? Non. Il dit lui-même que ses semis étaient plantés au jardin de l’Ecole de Botanique du Jardin des Plantes. Il dit aussi que certains iris se trouvaient « à sa campagne ». Où se trouvait celle-ci ? Il est possible, selon Paul Walrant, que ce soit à Massy, au sud de Paris. Si c’est exact, cela serait amusant car Massy est tout à fait voisine de Verrières le Buisson, où la famille de Vilmorin s’installa ½ siècle plus tard, et à quelques kilomètres de Jouy en Josas, qui est aujourd’hui le siège de la SFIB et l’emplacement du jardin de l’école TECOMAH, où se trouvent les iris des concours FRANCIRIS. Décidément la vallée de la Bièvre est vraiment la vallée des iris.
Les iris de Sass
Les iris des frères Sass, du moins ceux qui existent encore de façon certaine, sont dans le Sass Memorial iris Garden, à Ashland, dans le Nebraska. Environ 200 variétés, datant des années 1920/1950 ont été rassemblées. C’est une initiative excellente pour la préservation d’un patrimoine exceptionnel : les Sass ont créé des iris de tous les modèles et sont à l’origine de la plupart des évolutions qui ont eu lieu, non seulement de leur temps, mais aussi longtemps après leur disparition.
En image :
‘Balmung’ (Hans Sass, 1939)
‘Carnival Parade’ (Hans Sass, 1946)
‘The Red Douglas’ (Jacob Sass, 1937 – DM=1941)
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