27.6.14

UN JOUR JE PARTIRAI SANS EN AVOIR FINI

Cette parodie du titre du dernier ouvrage de Jean d'Ormesson s'applique à merveille au sujet de notre nouveau feuilleton : les hybrideurs qui ont entrepris un travail sur un modèle d'iris ou un coloris, et qui ont disparu avant d'avoir pu atteindre le but ultime qu'ils s'étaient fixés. Keith Keppel lui-même pourrait être l'auteur de cette phrase, lui qui, dans les commentaires de son travail qu'il fournit chaque année dans son catalogue, se désolait, il y a quelques temps, et on peut transcrire sa pensée sous la forme d'un autre alexandrin : il reste tant à faire, et j'ai si peu de temps... 

2. Monty Byers 

En moins de six ans d’activité intensive, Monty Byers s’est distingué en enregistrant une centaine de variétés de toutes catégories. Ses premières introductions remontent à 1986, et il est décédé au printemps de 1992, d'une pneumonie. La reconnaissance de son talent n'a pu intervenir que « post mortem », mais il obtenu trois fois la Médaille de Dykes, en 1997, pour 'Thornbird', 1998 pour 'Conjuration' et 2002 pour 'Mesmerizer', ce qui ne s'est jamais vu. Il est évident qu'il avait encore beaucoup à dire lorsqu'il a disparu, dans les deux domaines où il excellait : les iris à éperons et les variétés remontantes. 

Voici quatre de ses meilleures obtentions : 



 ° 'Be Mine' (1986) 


° 'Eternal Bliss' (1988) 


° ''Reincarnation' (1989) 


° 'Rockstar' (1991)

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