Un contre-exemple
Vous avez vu la photo ? Elle n’a pas été prise dans ce but, mais elle représente une variété récente (Blyth, 2007), avec un gros défaut. On voit très bien que les fleurs de cet iris sont toutes groupées à l’extrémité de la tige, serrées les unes contre les autres, de sorte qu’elles se gênent les unes les autres, car elles vont s’épanouir toutes ensemble, ce qui, de plus, diminuera la durée de la floraison. La fleur est jolie (certains la trouveront trop crêpée), mais on a du mal à l’apprécier parce qu’elle n’est pas en valeur. Comme quoi on a beau être un obtenteur chevronné, on peut parfois commettre une erreur de jugement en retenant une plante imparfaite.
2 commentaires:
Les iris de Blyth ont souvent ce défaut, je possède par exemple 'Silk And Honey', par ailleurs magnifique mais dont les fleurs sont collées les unes aux autres. L'effet décoratif en pâtit sérieusement. Ceci dit je pense que commercialement parlant l'iris que tu cites reste une vraie nouveauté et c'est sans doute pour ça que Barry l'a enregistré.
Ce serait interessant de l'hybrider à nouveau pour améliorer cet inconvénient, c'est justement ce que j'ai tenté ce printemps en croisant 'Silk And Honey' avec 'Cherry Glen' ( je n'ai pas eu trop le choix pour le papa car la maman fleuri très tôt en saison et bon nombre d'iris sont encore très loin de fleurir) A voir ce que ça donnera.
Chez moi aussi certains iris se comportaient ainsi. Je sais maintenant pourquoi: je ne les nourrissais pas assez. Pour donner toute leur mesure, ils ont besoin de fortifiant! Et chez moi c'est risqué, dans ma glaise les risques de pourriture sont ainsi multipliés!
Loïc Tasquier
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