A LA RECHERCHE DE L’ORANGE
Quel que soit la source d’information, on ne trouve pas grand’ chose sur l’histoire des iris oranges dans les textes des spécialistes. La Bible que constitue « The World of Irises » tout comme « Iris, une fleur royale » de Richard Cayeux, présentent les iris oranges, mais ne s’attardent pas sur les origines de cette couleur. En fait elle remonte à la révolution rose des années 30. Mais l’orange n’a pas été une couleur recherchée. Au contraire ! Pour obtenir du rose aussi pur que possible, il faut éliminer tout ce qui peut en brouiller l’éclat, et notamment la couleur jaune, sous-jacente. Les hybrideurs ont donc concentré leurs efforts sur cette élimination et ne sont revenus vers les tons de pêche, d’abricot et d’orange que lorsqu’ils sont parvenus par ailleurs à un rose parfait. Ce n’est que dans les années 50 que l’on a obtenu des iris abricot valables, et il a fallu attendre les années 60 pour voir des oranges dignes des récompenses annuelles de l’AIS.
Il n’est donc pas étonnant que le grand spécialiste des iris roses que fut David Hall soit aussi le fondateur de la lignée des iris abricot. Trois de ses obtentions dans cette couleur ont obtenu l’AM : ‘Melody Lane’ (47), ‘Temple Bells’ (52) et ‘Top Flight’ (53) ; associées à un autre iris abricot, ‘Apricot Glory’ (Muhlestein 48), ces variétés sont à la base des iris abricot que nous connaissons aujourd’hui. C’est ainsi que l’obtenteur allemand Viktor von Martin a enregistré en 1958 ‘Aprikosen-Prinzess’, descendant direct de ‘Top Flight’ (voir photo).
Pour les iris franchement oranges, l’évolution a été exactement parallèle puisque les sources ont été les mêmes. Mais ce n’est qu’au début des années 60 que cette couleur a pris son essor. L’un des tout premiers a être apprécié a été ‘Celestial Glory’ (Reckamp 61), plus chamois, d’ailleurs, qu’orange. Puis vinrent les pionniers qui se nomment ‘Orange Parade’ (Hamblen 59), ‘Chinese Coral’ (Fay 62) ‘Mission Sunset’ (Reckamp 62) ou ‘Son of Star’ (Plough 69). Ce dernier peut être considéré comme le premier iris vraiment orange, les autres n’ayant fait que montrer le chemin.
L’une des caractéristiques des iris abricot ou orange, qui ne leur fait pas que des amis, est leur faible développement, tant en hauteur qu’en prolificité. Chacun a pu constater dans son jardin que les iris oranges sont en général d’une taille plus basse que leurs voisins et qu’ils poussent souvent moins vite. Si l’on ajoute qu’ils sont difficiles à acclimater dans les régions les plus fraîches, on aura une idée de ce qui attend ceux qui veulent en faire leur cheval de bataille. Il y a encore des progrès à faire dans cette couleur, même si des variétés récentes présentent des qualités remarquables.
Parmi les meilleures, Richard Cayeux cite son ‘Feu du Ciel’ (Cayeux 93), ainsi que ‘Avalon Sunset’ (Schreiner 94). Mais, depuis, d’autres oranges excellents sont apparus, comme ‘Cracklin’ Caldera’ (Aitken 2003) (photo), remarqué au concours FRANCIRIS ® 2005, ‘Coup de Soleil’ (Cayeux 2006), très vif, ou ‘Sunset Point’ (Sutton G. 2001), qui ajoute des éperons à un riche coloris.
Dans les tons plus clairs, ‘Day Glow’ (Keppel 97) (photo) ou le joli ‘Fiesta Orange’ (Black P. 2006) montrent tous les progrès obtenus dans ce coloris.
Pour ceux qui, dans leur loisir ou leur travail d’hybrideurs sont à la recherche d’un domaine où ils peuvent apporter quelque chose de neuf, le secteur des iris oranges leur offre un champ d’expérience encore assez peu exploré.
Quel que soit la source d’information, on ne trouve pas grand’ chose sur l’histoire des iris oranges dans les textes des spécialistes. La Bible que constitue « The World of Irises » tout comme « Iris, une fleur royale » de Richard Cayeux, présentent les iris oranges, mais ne s’attardent pas sur les origines de cette couleur. En fait elle remonte à la révolution rose des années 30. Mais l’orange n’a pas été une couleur recherchée. Au contraire ! Pour obtenir du rose aussi pur que possible, il faut éliminer tout ce qui peut en brouiller l’éclat, et notamment la couleur jaune, sous-jacente. Les hybrideurs ont donc concentré leurs efforts sur cette élimination et ne sont revenus vers les tons de pêche, d’abricot et d’orange que lorsqu’ils sont parvenus par ailleurs à un rose parfait. Ce n’est que dans les années 50 que l’on a obtenu des iris abricot valables, et il a fallu attendre les années 60 pour voir des oranges dignes des récompenses annuelles de l’AIS.
Il n’est donc pas étonnant que le grand spécialiste des iris roses que fut David Hall soit aussi le fondateur de la lignée des iris abricot. Trois de ses obtentions dans cette couleur ont obtenu l’AM : ‘Melody Lane’ (47), ‘Temple Bells’ (52) et ‘Top Flight’ (53) ; associées à un autre iris abricot, ‘Apricot Glory’ (Muhlestein 48), ces variétés sont à la base des iris abricot que nous connaissons aujourd’hui. C’est ainsi que l’obtenteur allemand Viktor von Martin a enregistré en 1958 ‘Aprikosen-Prinzess’, descendant direct de ‘Top Flight’ (voir photo).
Pour les iris franchement oranges, l’évolution a été exactement parallèle puisque les sources ont été les mêmes. Mais ce n’est qu’au début des années 60 que cette couleur a pris son essor. L’un des tout premiers a être apprécié a été ‘Celestial Glory’ (Reckamp 61), plus chamois, d’ailleurs, qu’orange. Puis vinrent les pionniers qui se nomment ‘Orange Parade’ (Hamblen 59), ‘Chinese Coral’ (Fay 62) ‘Mission Sunset’ (Reckamp 62) ou ‘Son of Star’ (Plough 69). Ce dernier peut être considéré comme le premier iris vraiment orange, les autres n’ayant fait que montrer le chemin.
L’une des caractéristiques des iris abricot ou orange, qui ne leur fait pas que des amis, est leur faible développement, tant en hauteur qu’en prolificité. Chacun a pu constater dans son jardin que les iris oranges sont en général d’une taille plus basse que leurs voisins et qu’ils poussent souvent moins vite. Si l’on ajoute qu’ils sont difficiles à acclimater dans les régions les plus fraîches, on aura une idée de ce qui attend ceux qui veulent en faire leur cheval de bataille. Il y a encore des progrès à faire dans cette couleur, même si des variétés récentes présentent des qualités remarquables.
Parmi les meilleures, Richard Cayeux cite son ‘Feu du Ciel’ (Cayeux 93), ainsi que ‘Avalon Sunset’ (Schreiner 94). Mais, depuis, d’autres oranges excellents sont apparus, comme ‘Cracklin’ Caldera’ (Aitken 2003) (photo), remarqué au concours FRANCIRIS ® 2005, ‘Coup de Soleil’ (Cayeux 2006), très vif, ou ‘Sunset Point’ (Sutton G. 2001), qui ajoute des éperons à un riche coloris.
Dans les tons plus clairs, ‘Day Glow’ (Keppel 97) (photo) ou le joli ‘Fiesta Orange’ (Black P. 2006) montrent tous les progrès obtenus dans ce coloris.
Pour ceux qui, dans leur loisir ou leur travail d’hybrideurs sont à la recherche d’un domaine où ils peuvent apporter quelque chose de neuf, le secteur des iris oranges leur offre un champ d’expérience encore assez peu exploré.
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