FOSTER MEMORIAL PLAQUE
Dans le monde des iris, il n’y a pas que les fleurs qui reçoivent des récompenses ; les hommes aussi. Parmi les distinctions honorifiques destinées aux acteurs de l’irisdom figure la Foster Memorial Plaque attribuée par la B.I.S. (British Iris Society) à une personnalité remarquable, pour une raison ou une autre. Cette plaque de métal est attribuée en principe chaque année depuis 1927. Il n’y a pas eu beaucoup de défections, seules les années 1928, 1944, 1979 et 2001 n’ont pas donné lieu à cette attribution. En revanche, certaines années, la plaque a été attribuée à plusieurs personnaliutés.
La Foster Memorial Plaque a été instituée en mémoire du grand obtenteur que fut Michael Foster (1836/1907), l’un des plus importants spécialistes britanniques des iris. Dans son ouvrage « Irises and the men and women who created them », Clarence Mahan a écrit à son propos : « Les avancées de Foster dans l’hybridation des iris sont si nombreuses et si extraordinaires qu’il n’est pas du domaine de l’hyperbole que de les décrire comme sans pareil. Ses premiers croisements concernèrent des formes d’ Iris variegata et d’Iris pallida. Ses contributions les plus importantes et les plus durables au monde des iris résultent d’hybridations interspécifiques. Un de ses plus remarquables progrès fut de sortir les iris spurias du monde sauvage et de les introduire dans nos jardins. Un autre fut de créer, en compagnie de la famille van Tubergen en Hollande, une nouvelle classe d’iris pour le jardin : les arilbreds. Pour finir, son œuvre la plus déterminante a été de construire les fondements génétiques aboutissant à la transformation des iris barbus de diploïdes et tétraploïdes. Cette transformation, et, par conséquent la multiplication exponentielle des possibilités de variations dans la forme, la taille, la couleur, les modèles, la texture et les conditions de floraison, ont changé le cours de l’histoire de l’iris des jardins. » Tout ceci définit bien, en fin de compte, les travaux de ceux qui ont reçu ou qui recevront la Foster Memorial Plaque.
Le plus souvent les bénéficiaires de cette décoration sont des hybrideurs de renommée mondiale, mais on trouve dans la liste des récipiendaires de nombreux scientifiques ayant contribué à la progression des connaissances dans le domaine des iris et iridacées, ainsi que quelques personnalités ayant apporté leur soutien à la cause des iris.
Comme on peut s’y attendre les Anglo-saxons sont majoritaires, qu’ils viennent de Grande-Bretagne (ils sont plus de quarante), des Etats-Unis (25) ou d’Australie (3) et de Nouvelle Zélande (2). Mais on trouve aussi quelques Français, comme le bras droit des Vilmorin, Séraphin Mottet, distingué dès 1927, Ferdinand Denis (1933), et Maurice Boussard (1977). De grands irisariens « exotiques » figurent encore dans la liste : le Russe Rodionenko, en 1968, le Tchèque Milan Blazek en 1996, l’Autrichien Franz Kurzmann en 1984, les Allemands Werkmeister (70) et Tamberg (94), les Italiennes Flaminia Specht (67) et Maretta Colasanti (2006) et le Japonais Hirao (1987).
Les deux derniers à avoir obtenu la Foster Memorial Plaque sont les hybrideurs américains Clarence Mahan (2007), cité plus haut à propos de son ouvrage de référence sur les fondateurs de l’irisdom, et Terry Aitken (2008), tous deux également ex-présidents de l’AIS et tous deux toujours très actifs dans le monde des iris.
Comme toujours dans ce genre de distinction, les raisons de l’attribution à telle ou telle personnalité relèvent quelquefois de l’irrationnel, ou d’un concours exceptionnel de circonstances, mais il n’empêche que les personnes honorées ont toutes eu leur moment de gloire à leur époque. Comme toujours également des grands noms, qui auraient largement mérité d’être récompensés, se sont trouvés oubliés. On peut citer par exemple Marc Simonnet ou Ferdinand Cayeux pour ne parler que de nos compatriotes. Quoi qu’il en soit, la Foster Memorial Plaque est une récompense fort convoitée et considérée comme une sorte de bâton de maréchal dans la hiérarchie des irisariens.
Dans le monde des iris, il n’y a pas que les fleurs qui reçoivent des récompenses ; les hommes aussi. Parmi les distinctions honorifiques destinées aux acteurs de l’irisdom figure la Foster Memorial Plaque attribuée par la B.I.S. (British Iris Society) à une personnalité remarquable, pour une raison ou une autre. Cette plaque de métal est attribuée en principe chaque année depuis 1927. Il n’y a pas eu beaucoup de défections, seules les années 1928, 1944, 1979 et 2001 n’ont pas donné lieu à cette attribution. En revanche, certaines années, la plaque a été attribuée à plusieurs personnaliutés.
La Foster Memorial Plaque a été instituée en mémoire du grand obtenteur que fut Michael Foster (1836/1907), l’un des plus importants spécialistes britanniques des iris. Dans son ouvrage « Irises and the men and women who created them », Clarence Mahan a écrit à son propos : « Les avancées de Foster dans l’hybridation des iris sont si nombreuses et si extraordinaires qu’il n’est pas du domaine de l’hyperbole que de les décrire comme sans pareil. Ses premiers croisements concernèrent des formes d’ Iris variegata et d’Iris pallida. Ses contributions les plus importantes et les plus durables au monde des iris résultent d’hybridations interspécifiques. Un de ses plus remarquables progrès fut de sortir les iris spurias du monde sauvage et de les introduire dans nos jardins. Un autre fut de créer, en compagnie de la famille van Tubergen en Hollande, une nouvelle classe d’iris pour le jardin : les arilbreds. Pour finir, son œuvre la plus déterminante a été de construire les fondements génétiques aboutissant à la transformation des iris barbus de diploïdes et tétraploïdes. Cette transformation, et, par conséquent la multiplication exponentielle des possibilités de variations dans la forme, la taille, la couleur, les modèles, la texture et les conditions de floraison, ont changé le cours de l’histoire de l’iris des jardins. » Tout ceci définit bien, en fin de compte, les travaux de ceux qui ont reçu ou qui recevront la Foster Memorial Plaque.
Le plus souvent les bénéficiaires de cette décoration sont des hybrideurs de renommée mondiale, mais on trouve dans la liste des récipiendaires de nombreux scientifiques ayant contribué à la progression des connaissances dans le domaine des iris et iridacées, ainsi que quelques personnalités ayant apporté leur soutien à la cause des iris.
Comme on peut s’y attendre les Anglo-saxons sont majoritaires, qu’ils viennent de Grande-Bretagne (ils sont plus de quarante), des Etats-Unis (25) ou d’Australie (3) et de Nouvelle Zélande (2). Mais on trouve aussi quelques Français, comme le bras droit des Vilmorin, Séraphin Mottet, distingué dès 1927, Ferdinand Denis (1933), et Maurice Boussard (1977). De grands irisariens « exotiques » figurent encore dans la liste : le Russe Rodionenko, en 1968, le Tchèque Milan Blazek en 1996, l’Autrichien Franz Kurzmann en 1984, les Allemands Werkmeister (70) et Tamberg (94), les Italiennes Flaminia Specht (67) et Maretta Colasanti (2006) et le Japonais Hirao (1987).
Les deux derniers à avoir obtenu la Foster Memorial Plaque sont les hybrideurs américains Clarence Mahan (2007), cité plus haut à propos de son ouvrage de référence sur les fondateurs de l’irisdom, et Terry Aitken (2008), tous deux également ex-présidents de l’AIS et tous deux toujours très actifs dans le monde des iris.
Comme toujours dans ce genre de distinction, les raisons de l’attribution à telle ou telle personnalité relèvent quelquefois de l’irrationnel, ou d’un concours exceptionnel de circonstances, mais il n’empêche que les personnes honorées ont toutes eu leur moment de gloire à leur époque. Comme toujours également des grands noms, qui auraient largement mérité d’être récompensés, se sont trouvés oubliés. On peut citer par exemple Marc Simonnet ou Ferdinand Cayeux pour ne parler que de nos compatriotes. Quoi qu’il en soit, la Foster Memorial Plaque est une récompense fort convoitée et considérée comme une sorte de bâton de maréchal dans la hiérarchie des irisariens.
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