QUATRE BEAUX JAUNES
Perry Dyer est un fin connaisseur. Ses choix d’iris sont toujours parfaits et si, quelquefois, ils nous paraissent étonnants à nous européens, ils se révèlent à l’examen tout à fait justifiés. Dans ses « Contemporay Awards » des dernières années j’ai relevé quatre beaux iris jaunes qui méritent qu’on leur accorde une brève analyse.
À ‘Pure as Gold’ (Maryott 93) il a attribué son “DARK HORSE AWARD 2005/06”, c'est-à-dire le prix de la variété datant de moins de dix ans, oubliées par les juges et méritant néanmoins une belle récompense. Cette variété lui rappelle ‘Aztec Sun’ (l’une de ses propres obtentions) « avec une intense saturation de la couleur et une résistance aux effets du soleil qui lui permet de ne pas griller même par les plus fortes chaleurs ». C’est également un « remontant fiable dans plusieurs régions ». Ajoutons que son pedigree (Radiant Energy X Sound of Gold) en fait un « jaune de jaune » garant des qualités repérées par Perry Dyer.
‘Sun Power’ (T. Johnson 2003) est de (Hollywood Blonde X Goldkist). Il a obtenu le “SUN BELT AWARD 2007/08” qui récompense une variété qui a largement fait ses preuves sur le marché. « Ce jaune pur très ondulé est un signal que l’on remarque à travers le jardin. La plante est incomparable, avec un riche feuillage bleu-vert. Il a hérité de son père ‘Goldkist’ un magnifique branchement et un excellent nombre de boutons. »
‘Ritzy’ (Hager 2004) possède un pedigree un peu compliqué mais qui met en jeu des iris jaunes réputés : (Dixie Moon sib X ((Prestige Item x In Person) x (Presence x ((Catalyst, x Perfect Accent) x Flaming Victory))). Il fait partie de ces plantes que Richard Ernst a trouvées dans la succession de Ben Hager et qu’il a enregistrées après la mort de ce dernier. C’est le « MEILLEUR JAUNE DE L’ANNÉE 2005/06 ». C’est « une avancée majeure dans les jaunes frisés, particularité qui fait que les fleurs ont notoirement du mal à s’ouvrir sans se déchirer et rend les couleurs fragiles par temps sec. Semblable à ‘Amarillo Frills’, bien qu’un peu plus clair, plus propre et plus élégant, il garde mieux sa forme, surtout dans les conditions climatiques perturbées, et il a des tiges plus hautes et plus fortes, avec trois branches en forme de candélabre modifié. »
‘King of Light’ (Baumunk 2005) (Amber Elegance X Quito) a obtenu le “PICK OF THE LITTER AWARD 2005/06” qui couronne le semis de l’année le plus remarquable et prometteur. Il attire l’œil par la richesse de son coloris doré, un peu cuivré, qu’il tient notamment de sa « mère », ‘Amber Elegance’ (Baumunk 98), et, par elle de ses ancêtres bronzés, ‘Rustler’ (Keppel 87) et ‘Harvest King’ (Schreiner 90). Ce qui fait tout son charme ce sont ces fines stries brunes qui en soulignent le cœur comme le khôl enjolive le regard des femmes orientales. «Ses superbes tiges ont trois branches parfaitement espacées (…), la plante est sans défaut, avec un feuillage sain et une agréable vigueur ». Enfin, pour la bonne bouche, c’est un iris qui sait se tenir sous le froid et la pluie.
Rappelons que les grands classiques jaunes selon Perry Dyer sont :
‘Brightside’ (Schreiner 61) – joli jaune primevère, légèrement frisé et ondulé, bien dans le genre de son époque ;
‘Miss Illini’ (Varner 66) – jaune franc, très classique, évidemment ;
‘Ola Kala’ (Sass 42) – une variété que l’on ne décrit plus tant elle est connue ;
‘Silence’ (Tompkins 66) – un jaune d’or bien vif, avec un spot blanc sous les barbes.
Perry Dyer est un fin connaisseur. Ses choix d’iris sont toujours parfaits et si, quelquefois, ils nous paraissent étonnants à nous européens, ils se révèlent à l’examen tout à fait justifiés. Dans ses « Contemporay Awards » des dernières années j’ai relevé quatre beaux iris jaunes qui méritent qu’on leur accorde une brève analyse.
À ‘Pure as Gold’ (Maryott 93) il a attribué son “DARK HORSE AWARD 2005/06”, c'est-à-dire le prix de la variété datant de moins de dix ans, oubliées par les juges et méritant néanmoins une belle récompense. Cette variété lui rappelle ‘Aztec Sun’ (l’une de ses propres obtentions) « avec une intense saturation de la couleur et une résistance aux effets du soleil qui lui permet de ne pas griller même par les plus fortes chaleurs ». C’est également un « remontant fiable dans plusieurs régions ». Ajoutons que son pedigree (Radiant Energy X Sound of Gold) en fait un « jaune de jaune » garant des qualités repérées par Perry Dyer.
‘Sun Power’ (T. Johnson 2003) est de (Hollywood Blonde X Goldkist). Il a obtenu le “SUN BELT AWARD 2007/08” qui récompense une variété qui a largement fait ses preuves sur le marché. « Ce jaune pur très ondulé est un signal que l’on remarque à travers le jardin. La plante est incomparable, avec un riche feuillage bleu-vert. Il a hérité de son père ‘Goldkist’ un magnifique branchement et un excellent nombre de boutons. »
‘Ritzy’ (Hager 2004) possède un pedigree un peu compliqué mais qui met en jeu des iris jaunes réputés : (Dixie Moon sib X ((Prestige Item x In Person) x (Presence x ((Catalyst, x Perfect Accent) x Flaming Victory))). Il fait partie de ces plantes que Richard Ernst a trouvées dans la succession de Ben Hager et qu’il a enregistrées après la mort de ce dernier. C’est le « MEILLEUR JAUNE DE L’ANNÉE 2005/06 ». C’est « une avancée majeure dans les jaunes frisés, particularité qui fait que les fleurs ont notoirement du mal à s’ouvrir sans se déchirer et rend les couleurs fragiles par temps sec. Semblable à ‘Amarillo Frills’, bien qu’un peu plus clair, plus propre et plus élégant, il garde mieux sa forme, surtout dans les conditions climatiques perturbées, et il a des tiges plus hautes et plus fortes, avec trois branches en forme de candélabre modifié. »
‘King of Light’ (Baumunk 2005) (Amber Elegance X Quito) a obtenu le “PICK OF THE LITTER AWARD 2005/06” qui couronne le semis de l’année le plus remarquable et prometteur. Il attire l’œil par la richesse de son coloris doré, un peu cuivré, qu’il tient notamment de sa « mère », ‘Amber Elegance’ (Baumunk 98), et, par elle de ses ancêtres bronzés, ‘Rustler’ (Keppel 87) et ‘Harvest King’ (Schreiner 90). Ce qui fait tout son charme ce sont ces fines stries brunes qui en soulignent le cœur comme le khôl enjolive le regard des femmes orientales. «Ses superbes tiges ont trois branches parfaitement espacées (…), la plante est sans défaut, avec un feuillage sain et une agréable vigueur ». Enfin, pour la bonne bouche, c’est un iris qui sait se tenir sous le froid et la pluie.
Rappelons que les grands classiques jaunes selon Perry Dyer sont :
‘Brightside’ (Schreiner 61) – joli jaune primevère, légèrement frisé et ondulé, bien dans le genre de son époque ;
‘Miss Illini’ (Varner 66) – jaune franc, très classique, évidemment ;
‘Ola Kala’ (Sass 42) – une variété que l’on ne décrit plus tant elle est connue ;
‘Silence’ (Tompkins 66) – un jaune d’or bien vif, avec un spot blanc sous les barbes.
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