21.12.02

CLIFFORD W. BENSON

Il y a maintenant un peu plus de deux ans que Clifford W. Benson nous a quitté. Il fait partie de la petite cohorte des “amateurs” qui ont réussi a décrocher une Médaille de Dykes. C’est une performance assez rare pour être signalée.

Ce n’est pas la seule originalité de ce militaire de carrière qui servit à l’état-major du Général Patton pendant la seconde guerre mondiale, puis prit part à la guerre de Corée, avant de rejoindre la vie civile au sein de la McDonnell Aircraft Company, un des principaux fournisseurs de l’Armée de l’Air américaine. En plus des iris, sa seconde passion concernait la musique classique et tout particulièrement le violon qu’il pratiqua au sein de l’Orchestre Symphonique de St Louis.

Cependant ce sont bien les iris qui ont contribué à sa célébrité. Il s’y est intéressé dès les années 40 et son BELLERIVE (47) était déjà distingué en 1952 quand il reçut la President’s Cup (qui honore le plus bel iris présenté lors d’une Convention Nationale par un habitant de la Région organisatrice). Par la suite il s’est affirme comme l’un des hybrideurs les plus doués de sa génération. Il se fit une spécialité des iris blancs et des iris bleus. Parmi les premiers se trouve HENRY SHAW (59) qui a obtenu un Award of Merit en 1961 et a remporté la première Clara B. Rees Cup, instituée pour distinguer le meilleur iris blanc (en souvenir du fameux SNOW FLURRY dont HENRY SHAW est le petit-fils, par NEW SNOW). Dans la même série on peut placer ARCTIC FURY (64) et, plus tard, ELVIS PRESLEY (82) Ce sont pourtant les bleus qui ont le plus gratifié leur obtenteur. ISLANDER (59) faisait preuve de beaucoup de qualités. Celles-ci se sont trouvé confirmées dans VAN CLIBURN (61) et dans ses suivants qui ont nom SKYWATCH (64 — DM 70), MAESTRO PUCCINI (69), VICTOR HERBERT (72) et surtout LAKE PLACID) (73) qui est sûrement l’un des plus beaux bleus jamais obtenus. Dans des couleurs très voisines on peut ajouter PARIS OPERA (69) et son frère de semis SPRING SYMPHONY (69).

L’existence de Cliff Benson s’est achevée tristement : vaincu par la maladie de Parkinson, il s’est éteint dans son cher Missouri, mais nul ne doute qu’il ne se trouve maintenant au paradis des obtenteurs.

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