24.9.04

L’ENIGME DE LA SEMAINE

Iridial Pursuit

Depuis sa création, le Florin d’Or n’a été attribué qu’une seule fois à un iris à éperons (space ager). Duquel s’agit-il ?

RÉPONSE À L’ÉNIGME DE LA SEMAINE DERNIÈRE

Le ciel et la mer

L’intrus est SERENE SEA (Blyth 92), qui est une variété australienne. Tous les autres sont américains.

TRIOMPHE DE LA STABILITÉ

Chaque année, dans son numéro de janvier, le Bulletin de l’AIS publie les résultats du Concours de Popularité des Grands Iris. Cela donne le classement des cent variétés les plus populaires auprès du grand public. En effet, au mois d’août précédent, les adhérents de l’AIS ont été appelés à se prononcer sur une liste de noms établie selon des critères très précis (que je passe ici) mais qui comprend les cent noms du classement précédent auxquels s’ajoutent un certain nombre de nouveaux venus. Chacun vote pour vingt variétés, sans ordre de préférence, mais le votant doit avoir apprécié « de visu » les cultivars cités. Le classement s’effectue en fonction du nombre de voix obtenu par chaque variété. Le fait de ne voter que pour des iris vus sur le terrain est une prime aux meilleures ventes : plus il y a de touffes d’une même variété, plus celle-ci a de chances d’être choisie. Une autre constante est que certaines variétés, pour des raisons qui mériteraient une analyse en profondeur des motivations des amateurs, restent cultivées fort longtemps, alors que d’autres n’ont qu’un succès de mode. Certains iris, particulièrement chouchoutés par les amateurs, peuvent ainsi rester au classement pendant des années et des années. Cela explique qu’il n’y a jamais beaucoup de nouveaux entrants : une dizaine pour les meilleurs crus, souvent beaucoup moins (cinq en 2003 !)

J’ai fait un tableau portant sur les dix premiers du classement entre 1993 et 2004, qui démontre l’extrême stabilité des appréciations. Pendant ces 12 ans, DUSKY CHALLENGER (Schreiner 86) a occupé constamment la première place sauf en 96 où SILVERADO (Schreiner 87) la lui a ravie. Ce même SILVERADO a occupé la deuxième place pendant six ans avant de perdre un peu de terrain. JESSE’S SONG (B. Williamson 83) est un autre exemple : il a été troisième de 94 à 99, puis en 2001, et occupe la seconde place en 2002, 03 et 04. Après avoir été longtemps n° 1, BEVERLY SILLS (Hager 79) reste aux premières places : 2eme en 93 et 94, il perd depuis peu à peu du terrain mais reste n° 6 depuis 2002. TITAN’S GLORY (Schreiner 81) qui était sur le podium en 93 se situe maintenant en 18eme position. Il est devancé par des variétés plus récentes mais aussi par un indéboulonnable : STEPPING OUT (Schreiner 64) ! En voilà un qui depuis une trentaine d’année ne s’est jamais beaucoup éloigné des premiers rangs. Très longtemps n° 1, il a un peu rétrogradé mais, pendant les 12 années qui nous intéressent, il n’est jamais descendu au-delà du 11eme rang, et est encore n° 9 en 2004 !

On constate en général une montée très rapide des nouveautés qui arrivent sur le marché. Ensuite leur progression stoppe, puis la régression apparaît, mais elle est lente et sujette à de brusques recrudescences de popularité dont les causes sont complexes (le plus souvent obtention d’une distinction honorifique qui rebooste le marché). CONJURATION (Byers 89), par exemple, est apparu pour la première fois en 95, en 41eme position ; il s’est hissé en 5 ans dans le Top 10, avec un bond de dix places entre 98, année où il a obtenu la DM, et 99, pour s’y maintenir depuis. Même progression pour STAIRWAY TO HEAVEN (Lauer 93), entré au classement à la centième place en 97, parvenu n° 25 en 2000 et n° 15 en 2001, l’année qui a suivi son succès à la DM. Il continue de progresser et est 5eme en 2004. Le même cursus caractérise CELEBRATION SONG (Schreiner 93) qui a fait son entrée en 98 (n°90), était n°18 en 2003 et n° 7 en 2004, après sa DM. Cependant toutes les variétés primées ne font pas le même parcours ; certaines n’obtiennent pas l’affection du public : HONKY TOK BLUES (Schreiner 88) a suivi une courbe parfaite, mais plate ! N° 16 en 93 et 94, il a peu à peu progressé jusqu’au 5eme rang (2000) pour revenir au n° 16 en 2003 et 2004. Son succès de 95 ne lui a guère profité. YAQUINA BLUE (Schreiner 92 - DM 2001), MESMERIZER (Byers 91 - DM 2002), sont respectivement 11eme et 12eme en 2004, sans être jamais parvenus ni l’un ni l’autre dans le Top 10. La célébrité n’est pas automatique, mais une fois qu’elle est acquise, elle l’est pour longtemps : je n’ai pas constaté de cas de chute vertigineuse.

Pour qu’un tel classement puisse être significatif, il faut qu’il y ait un grand nombre de participants et que les personnes appelées à voter accomplissent scrupuleusement leur devoir. Aux USA cela ne pose pas de problème : il y a près d’un millier de participants !

17.9.04

L’ENIGME DE LA SEMAINE

Le ciel et la mer

Il y a un intrus parmi les six noms d’iris qui suivent. Lequel ?
SAND AND SEA
SANDY BEACH
SERENE SEA
CALM SEA
ON THE BEACH
SEA OF GALILEE

RÉPONSE À L’ÉNIGME DE LA SEMAINE DERNIÈRE

Iridial Pursuit

Il s’agit de BUMBLEBEE DELITE (MTB) (Norrick 85) qui a été classé en 3 en 1992, puis en 2 en 1994, 1995 et 1996.

PANIER DE LANGOUSTES

Tout à l’heure je suis parti au jardin avec mon dernier panier de langoustes. C’est en effet à ces crustacés que me font irrésistiblement penser les rhizomes d’iris que je suis en train de planter. Le rhizome proprement dit, c’est le corps de la langouste, les racines se sont les pattes et les feuilles, coupées en pointe à mi-hauteur, ce sont les antennes.

Au fond du jardin, dans un grand espace nouvellement et finement retourné puis préparé, j’ai commencé à transplanter ma collection d’iris. Enfin une partie de celle-ci car, autant par manque de place que par incapacité physique à m’occuper de plantes plus nombreuses, j’ai décidé d’éliminer les plus anciennes variétés, ou celles qui poussent le plus mal dans ma terre de prairie sèche. Le choix a été cornélien ! Allais-je garder IRISH SPRING ou SONG OF ERIN ? CRINOLINE ou NEEDLEPOINT ? Et quel crève-cœur de devoir écarter VANITY et OVATION qui, comme la plupart des iris roses, rechignent à se développer chez moi ! Tout bien pesé je n’ai conservé que 224 variétés, y compris les nouveautés que j’ai reçues cette années de Slovaquie et d’Italie. Ce sera bien assez pour un jardinier vieillissant. Ce n’est pas la plantation qui me fait du souci, mais les futurs désherbages…

Sur les bordures, qui s’élèvent à environ 20cm du sol environnant, j’ai creusé des petites dépressions au fond desquelles j’ai déposé une poignée d’engrais complet 10/10/10 et une autre poignée de corne broyée. J’ai mélangé ces ingrédients à la terre fraîchement remuée et, pour chaque rhizome, j’ai tracé deux fins sillons espacés d’environ cinq centimètres. J’ai posé chaque langouste sur le petit dôme ainsi créé, les pattes (pardon, les racines) étalées dans les sillons, le ventre (pardon, la base du rhizome) appuyé sur le dôme. Un peu de terre est rapportée par-dessus tout cela, une pression est exercée, pour bien tasser la terre, et voilà !

La 224ieme variété plantée, mon panier de langoustes vide, j’ai contemplé mon œuvre, avec une certaine fierté. C’est propre, cela a bonne allure, l’enroulement des bordures qui colimaçonnent depuis le centre du jardin, devrait produire son effet quand tout cela sera en fleur. J’en oublierais presque mon mal au dos !

Il reste à dessoucher l’ancienne plantation, dans l’autre moitié du jardin. Retirer une à une ces touffes que j’ai bichonnées tendrement, sur lesquelles je me suis penché avec tant d’attention, qui m’ont apporté tant de plaisir pendant des années, va être un autre moment de tristesse… Mais il faut bien tenir compte du temps qui passe, et du chiendent qui a envahi une grande partie de la plantation, empêchant les iris de croître normalement et rendant illusoire leur désherbage.

La sélection des plus beaux rhizomes a été l’occasion de me poser des questions sur le comportement des variétés. Pourquoi, par exemple, côte à côte, WHITE LIGHTNING et TRAPEL ne poussent-ils pas de la même façon ? Le premier n’émet que quelques pousse chaque année, alors que le second se développe à toute allure. Pourquoi l’ombre ne dérange-t-elle pas du tout BATTLE STAR, alors que KILT LILT, dans le même environnement végète lamentablement ? LIGHTLY SEASONED et ETERNAL BLISS ont poussé sans sourciller sous les branches d’un cerisier, de même que STELLAR LIGHTS et un groupe d’italiens (ALDO RATTI, MANI PULITE, AZZURRA), mais dans les mêmes conditions les allemands MANDY G et GITTA n’ont pas apprécié ! Dans leurs nouveaux emplacements, ces variétés seront toutes logées à la même enseigne d’un ensoleillement maximal, je verrai bien comment elles se comporteront ! Voilà un sujet de réflexion et une attente qui me font espérer que mes iris transplantés m’apporteront encore beaucoup de joie, tout en continuant de m’intriguer sur bien des points. Les plantes, quelles qu’elles soient, ont encore bien des secrets, à moins que, comme certaines jolies filles, elles aiment à se montrer capricieuses, ce qui ne serait pas le moindre de leur charme.

10.9.04

L’ENIGME DE LA SEMAINE

Iridial Pursuit

Depuis 1980 une seule variété a manqué quatre fois d’obtenir la Médaille de Dykes. De laquelle s’agit-il ?

RÉPONSE À L’ÉNIGME DE LA SEMAINE DERNIÈRE

Chacun chez soi (2)

PERRIS (Californie) Bernard HAMNER
ROY (Utah) Melba HAMBLEN
WASCO (Californie) Neva SEXTON
PORTERVILLE (Californie) James GIBSON
BORDENTOWN (New Jersey) Franklin CARR

LE DESSUS DU PANIER

Chaque année l’attribution des AM (Awards of Merit) est l’occasion d’une compétition vigoureuse entre les grands obtenteurs américains. En effet l’obtention d’une de ces récompenses est la garantie d’un surcroît de ventes en même temps que la reconnaissance d’une certaine notoriété. Les places sont d’autant plus chères qu’elles sont peu nombreuses (21 à 27 selon le nombres d’ex æquo). Pour de nombreux hybrideurs, l’AM reste la consécration suprême car les vainqueurs de la DM se comptent sur les doigts. Melba Hamblen, Joseph Gatty, Rudolph Kleinsorge, entre autres, ont du s’en contenter malgré leurs grands mérites.

En fait, dans l’attribution de ces distinctions il n’y a pas que la qualité des plantes qui joue, mais aussi la renommée des obtenteurs et, certainement, la présence commerciale de ceux-ci. Un iris, serait-il supérieur, ne risque pas d’être noté et récompensé si les juges ne peuvent pas le voir dans de nombreux jardins. Voilà pourquoi ils restent une poignée ceux qui se disputent les AM. Voilà pourquoi aussi, pour une vingtaine de places, on ne trouve que 10 à 15 noms d’obtenteurs, chaque année.

Prenons les trois dernières fournées : 2002, 2003 et 2004. En 2002 il y a eu 23 AM, pour 15 obtenteurs. 3 pour Joë Ghio, 3 pour Keith Keppel, 3 pour Richard Tasco. Schreiner n’en a eu que deux, de même que George Sutton. Les autres sont toutes allées à des hybrideurs fort connus. En 2003 seulement 10 obtenteurs se sont partagé la plus grosse part du gâteau, toujours les mêmes, Ghio (5 = PUCCINI, SELECT CIRCLE, VIZIER, ENNOBLE et IDOL), Schreiner (4 = STARSHIP ENTERPRISE, ART DECO, MERLOT et LUXOR GOLD) et Keppel (3 = SEA POWER, WILD WINGS et TANGLED WEB). En 2004 ils sont 13, et lesquels ? Keppel (5 = HAPPENSTANCE, SHARPSHOOTER, VIENNA WALTZ, FASHIONABLY LATE et SOCIAL GRACES), Paul Black (3 = KEEPING UP APPEARANCES, VIBRANT et HABIT), Schreiner (2 GHOST TRAIN et LET’S BOOGIE) et Tasco (2 = GOLDEN PANTHER et DREAM EXPRESS). Sur les cinq dernières années (2000/2004), le classement général donne : 1er Schreiner = 21 nominations ; 2eme Keppel = 20 ; 3eme Ghio = 10 ; 4eme Tasco = 7 ; 5eme Sutton = 6. Les outsiders n’ont guère de place dans ces classements sauf s’ils ont la chance d’être correctement distribués par un catalogue à fortes ventes. Sur cinq ans ils ne sont que 26 au-delà des cinq premiers déjà cités. Dont 12 avec un seul AM. Et sur ces 12 il y a un seul non-américain, en la personne de Barry Blyth, l’Australien, pour AURA LIGHT, lequel bénéficie d’être distribué par Keppel. Car les étrangers ont le droit de concourir. Mais pour le faire décemment il faudrait qu’ils aient droit à un réseau commercial performant, ce qui n’est le cas pour aucun sauf peut-être Augusto Bianco qui est maintenant distribué par George Sutton. L’Anglais Cy Bartlett et le Slovaque Anton Mego tentent aussi leur chance aux USA. Alors, dans quelques temps verra-t-on un AM attribué à un iris européen ? Les chances sont minces parce que les amateurs américains ont un tel choix parmi leurs productions nationales qu’ils n’offrent qu’une toute petite place aux variétés étrangères, et pour gagner un AM il faut avoir une place sans doute un peu plus grande.

4.9.04

L’ENIGME DE LA SEMAINE

Chacun chez soi (2)

La liste I est celle de lieux où demeuraient des obtenteurs connus, maintenant disparus ;
La liste II est celle de ces obtenteurs.
Remettre chacun chez soi.

Liste I
PERRIS (Californie)
ROY (Utah)
WASCO (Californie)
PORTERVILLE (Californie)
BORDENTOWN (New Jersey)

Liste II
Melba HAMBLEN
Franklin CARR
Neva SEXTON
Bernard HAMNER
James GIBSON

RÉPONSE À L’ÉNIGME DE LA SEMAINE DERNIÈRE
Chacun chez soi (1)

PORTERVILLE (Californie) George SUTTON
SALEM (Oregon) Keith KEPPEL
VANCOUVER (Washington) Terry AITKEN
CAPE GIRARDEAU (Missouri) Dave NISWONGER
DOVER (Pennsylvanie) Sterling INNERST

Chet TOMPKINS

Nous faisons la connaissance, aujourd’hui de l’un des plus prolifiques hybrideurs que la terre des iris ait jamais porté. Il faut dire que Chet Tompkins s’est adonné à sa passion pendant plus de soixante ans, ce qui lui a donné l’occasion de nommer et d’enregistrer plus de 500 variétés, pour la plupart des grands iris.

Il a commencé à s’intéresser aux iris aux alentours de 1936, alors qu’il travaillait dans une pépinière, à Sioux City, sur les rives du Missouri, à l’extrême Ouest de l’Iowa. Il a eu la chance d’entrer en relation avec deux grands hybrideurs de cette époque, W. S. Snyder et Agnes Whiting, qui l’ont initié à leur art et lui ont ouvert la porte des jardins des frères Sass situés à 150 km plus au sud, près d’Omaha. Dans un tel environnement les ambitions de Chet Tompkins ne pouvaient que croître. C’est en 1942 qu’il a créé son propre jardin et édité le premier catalogue des « Fleur de Lis Gardens ». En quelques années l’entreprise et le catalogue se sont bien développés et ont englobé les produits de l’ex-jardin de Jake Sass ainsi que quelques unes des dernières introductions d’ Agnes Whiting. Cependant le climat des hautes plaines du Far West n’était pas trop favorable aux iris. Gel tardif, maladies, ont eu raison de la patience de Chet Tompkins qui décida d’émigrer vers les douces vallées de l’Oregon. En 1955 il plia bagages et en 1956 il était capable de proposer son premier catalogue issu de Canby, au cœur de cette vallée de la Willamette, qui est le paradis des iris.

Pendant les vingt années qui ont suivi, Chet Tompkins a acquis une juste célébrité tant par le nombre que par la qualité de ses cultivars. Il avait commencé par poursuivre la lignée d’iris rouges engagée par W. S. Snyder et son EBONY ECHO (48) fut sa première réussite en cette couleur. Suivit GREAT DAY (53) et quelques autres. Le nom de Tompkins est peu à peu associé à tout un tas de variétés fort différentes comme les plicatas FULL CIRCLE (58) et RIBBON ROUND (63), le brun STARBURST (67), les roses OVATION (68) – le rose le plus vif de son temps – et PRETTY PLEASE (72), les bicolores CIMARRON STRIP (68) et CAMELOT ROSE (65) – qui frisa la DM, le blanc crémeux TINSEL TOWN (67) et, surtout, le brun ocré ALLAGLOW (58) qui obtint le Florin d’Or en 1960.

Au cours des années 70, Chet Tompkins s’éloigna un peu de l’hybridation pour se lancer dans le commerce des antiquités, mais si « Fleur de Lis Gardens » était en sommeil, d’autres producteurs introduisaient les iris de Chet. En particulier Cooley. Il a fallu attendre 1986 pour voir réapparaître un catalogue au nom de « Fleur de Lis ». Le travail de Chet Tompkins avait atteint une évidente maturité et les iris produits pendant les quinze années suivantes sont parmi les meilleurs de leur obtenteur. Dans l’ordre alphabétique, citons ceux qui sont parmi les plus connus chez nous : AMADEUS (89), ARMAGEDDON (92), COMMANCHE DRUMS (85), JIGSAW (85), MEGABUCKS (90), SHEER BLISS (87) ou STRAWBERRY SWIRL (93).

Ses contemporains ont reproché à Chet Tompkins non seulement d’être un peu touche-à-tout et de manquer plutôt de rigueur dans ses sélections, mais surtout d’être porté à tricher avec les pedigrees. Est-ce pour ces raisons que les iris signés Tompkins n’ont pas obtenu de distinctions majeures en dehors du Florin d’Or d’ALLAGLOW ? En tout cas il y a là malgré tout une certaine injustice car des fleurs comme APPOLLODORUS (88) ou BANDEIRA WALTZ (83) auraient mérité d’être récompensées. Quoi qu’il en soit il est certain que Chet Tompkins, quelles que soient ses faiblesses, est une des bornes qui se dressent sur la route de l’hybridation des iris.