20.4.02

ADVENTURESS

Parmi les iris bicolores, on trouve de jolies choses comme de moins réussies : tous les contrastes ne sont pas du meilleur goût. Bien souvent j’ai entendu dire que de mettre du rose et du mauve côte à côte n’était pas ce qui se fait de mieux. Cependant, quand on regarde ADVENTURESS (Hamblen 85) on se dit que c’est un bel iris. C’est en tout cas l’aboutissement des recherches menées dans cette voie par Melba Hamblen, la grande dame des iris. Pendant vingt ans elle s’est fixé pour but de parvenir à un cultivar aux pétales franchement roses et aux sépales franchement violets.

Sa première obtention majeure dans ce type de bicolore a été TOUCHÉ (1969), un iris qui a fait sensation à l’époque. Ses capacités génétiques, notamment en matière d’iris bicolores ont été largement et longtemps utilisées par les hybrideurs. Cette variété fait partie de la petite vingtaine d’iris dont le nom figure au pedigree d’une foule d’autres. De HEATHER BLUSH (Hamner 76) à STAR FLEET (Keppel 93), il y a de nombreux iris rose/violet qui ont TOUCHÉ dans leurs gènes. Par exemple POT POURRI (Hamblen 75), DUALTONE (O. Brown 77), SUGARPLUM FAIRY (Hamblen 79), TRUE BLISS (Hamblen 87), MARY D. (Hamblen 88)…

TOUCHÉ est décrit comme « pétales roses, infus de bleu-violet, sépales bleu-violet, barbes mandarine ». Il y a trente ans les descriptions étaient beaucoup plus concises qu’aujourd’hui, et on ne s’attardait ni sur la forme de la fleur, ni sur le parfum, ni même sur les petits détails dans la disposition des couleurs. The World of Irises complète la description en ajoutant que les pétales ont un reflet fumé et qu’un film bleu drape le centre des sépales. Sur les photos on voit que la fleur est d’une belle ampleur, largement ondulée. Bref un superbe iris. Pour arriver à ce résultat, Melba Hamblen a utilisé son variegata LILAC CHAMPAGNE, qu’elle a uni à un croisement de rose et de bleu où l’on retrouve l’incontournable MELODRAMA, le pivot des bicolores créé par Paul Cook dans les années 50.

Quelques années plus tard Melba Hamblen enregistra NEW ROCHELLE (1973), un autre enfant de LILAC CHAMPAGNE, qui est un autre rose/violet, qu’elle utilisera aussi pour la suite pour essayer d’améliorer encore ses bicolores. Toujours dans les rose/violet ou rose/mauve, elle obtient en 75 POT POURRI (Touché x Lightning Ridge) puis en 77 HEAVENLY HARMONY (New Rochelle x Pretty Karen), en 79 SUGARPLUM FAIRY ((Touché x Misty Dawn)x Pot Pourri). FRANCES GAULTER (1982) est déjà un aboutissement. C’est le produit de SUGARPLUM FAIRY par HEAVENLY HARMONY, donc un petit-fils de TOUCHÉ par les deux voies.

On approche du but. L’année suivante apparaît KAREN, un iris monumental dans le pedigree duquel on retrouve sans surprise SUGARPLUM FAIRY et HEAVENLY HARMONY et dont le rose est enrichi de l’apport de FASHION FLING. KAREN est aussi réussi que le suivant, ADVENTURESS, qui provient d’un frère de semis de FRANCES GAULTER et d’un frère de semis de SONG OF SPRING, un mauve bitone lui aussi issu de SUGARPLUM FAIRY. Tout se retrouve !


ADVENTURESS, c’est un iris aux pétales roses, finement liserés de violet, et aux sépales violet pourpré plus clair aux bords, avec des barbes orange brûlé. A mon avis c’est le plus réussi de la série, mais son cousin KAREN, dont le rose des pétales est plus soutenu, présente aussi un bien joli minois. Par la suite, Melba Hamblen a continué. C’est ainsi qu’elle a enregistré WINIFRED ROSS en 88, de la même lignée, à la fois plus rose et plus pourpre, puis PINK SAPPHIRE (92), provenant d’une autre souche, dont le côté bleu est plus mis en valeur. Tous sont de grande valeur et chacun dans son genre mérite une place au jardin. Mais si je devais faire un choix, il irait toujours à ADVENTURESS.


16.4.02

CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE

Je ne sais pas si un obtenteur français aurait l’idée de baptiser ainsi une de ses variétés, mais un Américain n’y verrait aucun inconvénient. D’ailleurs MAUI MOONLIGHT (Aitken 87), un petit IB jaune, n’est guère nommé autrement, à ceci près que Maui (l’une des îles Hawaï) est plus évocateur de douce chaleur que notre Maubeuge !

D’une façon générale les obtenteurs américains ne choisissent pas forcément des noms poétiques ou portant à rêver. Un grand nombre de variétés ont été baptisées d’un nom qui, traduit en français, dénote une inspiration bien prosaïque. En voici quelques exemples : ALMOST RICH (Niswonger 94), HILLTOP VIEW (Gaulter 90), SPANISH TILE (Gaulter 88) PUMPKIN CHEESECAKE (Niswonger 95), FADED DENIMS (Ernst 84), TOMORROW MAY RAIN (Ernst 95)… On pourrait en trouver bien d’autres, mais c’est aussi une question d’appréciation personnelle.

Ajoutez à ces expressions terre à terre les jeux de mots vaseux (NO BIKINI ATOLL) et les allitérations approximatives (CAFE OLE), et vous aurez une idée de la haute portée de certaines dénominations !

Pourtant les Anglo-saxons disposent d’une langue qui permet d’exprimer en peu de mot des idées complexes, des messages savoureux. CROWD PLEASER (Hamner 83), STATUS SEEKER (Gartman 90), MILLENIUM SUNRISE (Schreiner 2000) illustrent la première catégorie, MISTY TWILIGHT (Byers 88), OVERJOYED (Gatty 94) sont représentatifs de la seconde. En français on est bien désavantagé de ce côté là. Notre langue ne peut pas être aussi concise, et l’usage de prépositions constitue un handicap pour faire court. En effet l’AIS maintient toujours une règle draconienne : maximum trois mots, dix syllabes, trente lettres. Pourtant, depuis 1995, l’ « International Code of Nomenclature for Cultivated Plants (ICNCP) » ne fait plus état de la limitation à trois mots. Cependant il semble que maintenant le gardien du temple, Keith Keppel, accepte des entorses à la règle. Cayeux a choisi de baptiser une variété récente PRINCESSE CAROLINE DE MONACO (97) et ce nom a été accepté comme tel, de même, en 98, j’ai repéré un iris de Californie dénommé RAINER VON DER SCHULENBURG.

Mais maintenant que l’explosion de l’iridophilie dans les anciens Etats de bloc soviétique a fait apparaître des noms en russe, tchèque, slovaque, polonais, on ne peut sans doute plus se montrer trop rigoureux. D’ailleurs le nombre de langues utilisées pour nommer des variétés s’élargit d’années en années ; après l’espéranto (JUNA SOMERO – Golob 97), le breton a fait son entrée avec les variétés enregistrées par Gérard Madoré en 2001. Et l’on a recours de temps en temps à l’argot (BARBOUZE – Ransom 2000) et même le verlan (ZARBI – Ransom 2001) !
OPEN SKY

Chaque fois que je passe devant, j’ai un moment d’admiration pour cette large plaque bleue clair que constitue une touffe d’OPEN SKY (Warburton 76), vieille de trois ans. Tout près, le muguet, lui aussi en fleur, assure un arrière plan clair et parfumé auquel le vent frais ajoute, grâce aux pommiers, une pluie de pétales blancs et roses, tandis qu’un autre iris nain standard, DARK CRYSTAL (Byers 88), violet sombre à barbes violettes, complète gracieusement l’harmonie. Un peu plus loin CINNAMON ROSE (Nichols 90) associé à BABY BOOM (Byers 90), forment un joli mariage de pourpre et de jaune. Enfin PUMPIN’ IRON (P. Black 90), un pourpre, délicieusement parfumé, complète le tableau en compagnie de LOCARNO (Muska 90), un jaune crème à barbes bleues.

J’ai longtemps hésité à me lancer dans les iris nains standards, mais je dois reconnaître qu’en ce début de printemps, ils constituent un élément de choix dans l’ornement du jardin. De sorte que je regrette d’avoir perdu tant d’années.

OPEN SKY, mon favori, est le résultat d’une longue série de croisements entre petits iris nains (I. pumila) et grands iris des jardins, dans le but d’obtenir un bleu d’azur pratiquement parfait. Il est décrit comme bleu à barbes blanches, ce qui est exact mais un peu court pour une fleur aussi jolie et qui aurait mérité que l’on parle également de sa forme, classique, et de son parfum. A propos de forme, on peut aujourd’hui trouver des SDB bleus avec plus de grâce dans les ondulations et plus de tenue dans les sépales, mais tel qu’il est j’aime OPEN SKY.

Il a fallu attendre le début des années 50 et les travaux de Paul Cook et de Geddes Douglas pour voir apparaître des petits iris, d’une trentaine de centimètres de haut, avec toutes les qualités à la fois des iris nains et des iris de grande taille. Une fois de plus le hasard, et la chance, auront abouti à un progrès significatif. En effet c’est en cherchant à améliorer le bleu des grands iris que Cook a obtenu son semis n° 10942, lequel, croisé avec un petit I. pumila, a donné naissance à des hybrides bien proportionnés, plus petits que les iris intermédiaires et fleurissant un peu avant eux, mais présentant une qualité de fleurs et une diversité dans les coloris qui suscitèrent l’enthousiasme de leur inventeur. Il enregistra aussitôt trois de ces merveilles : BARIA, un jaune bitone, FAIRY FLAX, un indigo clair, et GREEN SPOT, un blanc marqué de vert dans la gorge. En 1954 Geddes Douglas utilisant du pollen provenant de variétés obtenues par Cook, lança ce qu’il baptisa les « iris lilliputs », démontrant l’énorme potentiel de ces variétés aussi bien pour ce qui est de la multitude des coloris possibles, qu’en matière de fertilité, du fait de leur nombre pair de chromosomes. En 1959, Randolph définit précisément une nouvelle catégorie d’iris, qu’il nomma « Standard Dwarf Bearded – SDB », analogue aux Lilliputs de Douglas. D’ailleurs cette double dénomination est à l’origine d’une ambiguïté que l’on constate encore dans certains catalogues, qui qualifient de Lilliputs aussi bien les SDB que les MTB (Miniature Tall Bearded) et qui est encore aggravée quand on parle d’iris « de rocaille ».

Les iris SDB sont donc à la base le produit d’un TB (Tall Bearded), en français Grand Iris de Jardin, et d’I. pumila. Puisqu’ils sont fertiles, ils peuvent être croisés avec d’autres catégories. Par exemple en les croisant de nouveau avec I. pumila on obtient une autre catégorie d’iris, les MDB (Miniature Dwarf Bearded), la plus naine des catégories référencées ; avec TB cela donne IB (Intermediate Bearded ), et croisé de nouveau avec SDB, on crée de nouveaux iris SDB. Notre OPEN SKY résulte de ces croisements multiples. Ceux-ci ont été nécessaires pour obtenir une variétés qui soit débarrassée de la tache sombre sur les sépales caractéristique des pumilas. Cette tache est gênante quand on souhaite obtenir un iris absolument monochrome, mais elle offre aussi d’immenses possibilités pour varier les coloris des cultivars polychromes. En jouant sur les prédispositions des uns et des autres, la catégorie SDB est sûrement celle qui offre le plus de choix possibles en combinaisons de couleurs. Même les barbes ont leur rôle dans ce choix puisque les pumilas apportent avec eux les barbes bleues que l’on peut retrouver en compagnie de couleurs qui ne leur sont pas associées chez le grands iris. Chez les SDB, on trouve tous les mélanges possibles. C’est un attrait de plus pour une catégorie qui en a déjà beaucoup : l’élégance, la robustesse, la rusticité, la floribondité, la vigueur et le parfum.

Il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que les SDB se situent immédiatement après le TB dans le nombre des enregistrements. Ils représentent 12% des nouvelles variétés, bien loin devant une autre catégorie qui a le vent en poupe, les iris de Louisiane (5%). Et n’oubliez pas que les obtenteurs français ne négligent pas les SDB : Anfosso en a enregistré un certain nombre, et c’est une spécialité de Lawrence Ransom qui en propose de nouveaux presque chaque année et dont la collection dépasse maintenant la quinzaine. Parmi ceux-ci on remarque TRESCOLS (Kurzmann-Peyrard 91), au coloris étrange, mélange de gris-bleu et de vert, et ses enfants, CRAQUELURE (Ransom 96), bleu argenté fortement veiné d’indigo sur les sépales, ou ROMAN NOIR (Ransom 96), pourpre sombre. Alors, si vous n’étiez pas encore convaincus, peut-être allez vous l’être après ce plaidoyer.

11.4.02

OVATION

La chronique obituaire du bulletin de l’AIS nous annonce le décès de l’obtenteur bien connu Chet Tompkins. C’est l’occasion d’évoquer une carrière d’hybrideur hors de pair et d’une remarquable longévité, et de parler d’un cultivar qui a marqué une étape majeure de l’hybridation des iris roses.

Dans l’article qu’il lui consacre dans le bulletin AIS n ° 321, Keith Keppel raconte l’aventure de Chet Tompkins, depuis ses débuts comme vendeur dans une pépinière de l’Iowa, jusqu’à la commercialisation de ses propres obtentions dans son jardin « Fleur de Lis », d’abord dans le Midwest, puis dans le paradis des iris, l’Oregon. Au début, dans les années 40, le catalogue Fleur de Lis présentait les obtention de Chet Tompkins ainsi que celles de frères Sass et celles d’Agnès Whiting. La grande période des hybridations de Chet Tompkins commence dans les années 50 et se poursuit avec acharnement jusqu’en 1977. A partir de ce moment, et jusqu’en 86, le catalogue Fleur de Lis cesse de paraître et les fleurs de Chet Tompkins sont alors proposées par ses confrères, comme Cooley. Il repart en 86 pour disparaître définitivement en 99. Pendant tout ce temps, Chet Tompkins n’a pas cessé d’hybrider et il a enregistré plus de 500 variétés.

Chez nous, nous connaissons de lui des plantes aussi célèbres que BRIGADOON (55), ALLAGLOW (58), CAMELOT ROSE (65), TINSEL TOWN (67), CIMARRON STRIP (68), PRETTY PLEASE (72), DELFT TOUCH (77), GENESIS (77), et parmi les plus récentes, BANDEIRA WALTZ (83), SHEER BLISS (87), APOLLODORUS (88), DANCE FEVER (88), MEGABUCKS (90). Mais celle qui a rencontré le plus de succès est sans conteste OVATION (69).

Le pedigree d’OVATION se présente comme ceci : ((CAMEO CORAL X CAMEO CORAL) X PASSWORD) X (( PASSWORD X MARY RANDALL) X CAMEO CORAL). C’est à l’évidence le produit d’une endogamie poussée au maximum, avec la présence de deux variétés roses, dont le fameux MARY RANDALL qui a fleuri pour la première fois chez Orville Fay en 1948 et montré son coloris rose profond, exceptionnel pour l’époque. D’ailleurs cette variété a obtenu en 1954 une Dykes Medal qui a confirmé ses incontestables qualités.

OVATION est considéré encore aujourd’hui comme le rose le plus profond, même si des variétés plus modernes comme COMING UP ROSES ou BUISSON DE ROSES, peuvent lui contester ce qualificatif. Son défaut, si l’on peut dire, c’est d’être un peu raide, de manquer de ces ondulations ou frisottis qui font le charme des iris d’aujourd’hui. Cependant on ne comprend pas pourquoi un tel progrès n’a pas été salué par une récompense plus marquée. Il est vrai que cela n’est pas la première fois qu’un iris exceptionnel passe à côté de la DM !

Curieusement, OVATION a été peu utilisé en hybridation. Il semble que seul Chet Tompkins ait tenté de le marier. Les enfants obtenus sont roses en grande majorité, dont PRETTY PLEASE (72) et ANGEL’S TOUCH (88). C’est dire combien les spécialistes de l’hybridation ont estimé que OVATION constituait un aboutissement en soi, et qu’il n’était plus possible de l’améliorer.

On a fait à Chet Tompkins le reproche de trop finasser dans ses hybridations, de rechercher des combinaisons trop complexes, mais il n’empêche qu’il a obtenu des variétés superbes et qui ont obtenu un réel succès commercial. Rendons lui donc l’hommage qu’il mérite.

PS : L’année 2001 a également été marquée par la disparition de quelques autres hybrideurs connus, comme Clifford Benson, le « roi » des blancs, Irene Nelson (PLUM CRAZY –84- , PAPRIKA FONOS –87-) et W.H. Clough, surtout connu chez nous pour TULIP FESTIVAL (75) et souvent confondu avec Gordon Plough, pour cause de quasi homonymie.
ON REPART

Après une interruption consécutive à de petites vacances (et une panne d’ordinateur !), Irisenligne repart.

Les premiers catalogues 2002 commencent à arriver. J’ai reçu celui d’Iris de Thau et celui de Bourdillon.

Ni l’un ni l’autre ne se signalent par des modifications importantes : Thau n’a pas changé sa présentation, celle de Bourdillon, toujours très soignée, se distingue par une rigueur un peu sévère ; les photos à droite ou à gauche, rangés sur deux colonnes, les descriptions de variétés au milieu.

Le catalogue « Iris de Thau » a la particularité de proposer de très nombreuses variétés des années 60, 70 et 80. Il faut saluer cette attitude à la fois commerciale (les autres ne font pas pareil) et propre à satisfaire les collectionneurs. Au plan des apparitions (ou des réapparitions) on trouve ENGLISH COTTAGE (Zurbrigg 76), LIGHT BEAM (L. Blyth 85), NORTHERN FLAME (Byers 90), un blanc à barbes rouges remontant, OULO (Ségui NR), une nouvelle obtention du Dr Ségui, pourpre foncé, OVERJOYED (Gatty ), POET (Williamson 84), rose à barbes orangées, SOUND OF GOLD (Blyth 81) et surtout SETTIMO CIELO (Romoli 99), le vainqueur du Florin d’or 2000 et la première variété italienne récente à être commercialisée en France. Un nouvel iris intermédiaire : SUNSHINE BOY (Foster 85), un descendant de WHITE LIGHTNING auquel il ressemble beaucoup.

Chez les frères Bourdillon il y a dix-neuf nouveautés parmi lesquelles le dernier DM, YAQUINA BLUES, et deux prétendants à la couronne 2002, CLARENCE et MESMERIZER. A noter que les variétés françaises ont une bonne place (12 dont 10 variétés Cayeux) et que l’on nous en annonce plein d’autres, provenant des obtentions de Jean jacques François, un amateur éclairé, pour les années à venir : tant mieux ! Un regret : que dans la catégorie « Intermédiaires » on trouve un peu de tout : des iris de bordure, des iris de table…

J’attends les autres, Cayeux, Iris en Provence, Iris au Trescols… Ils feront l’objet d’une future chronique.