11.7.14

UN JOUR JE PARTIRAI SANS EN AVOIR FINI

Cette parodie du titre du dernier ouvrage de Jean d'Ormesson s'applique à merveille au sujet de notre feuilleton actuel : les hybrideurs qui ont entrepris un travail sur un modèle d'iris ou un coloris, et qui ont disparu avant d'avoir pu atteindre le but ultime qu'ils s'étaient fixés. Keith Keppel lui-même pourrait être l'auteur de cette phrase, lui qui, dans les commentaires de son travail qu'il fournit chaque année dans son catalogue, se désolait, il y a quelques temps, et on peut transcrire sa pensée sous la forme d'un autre alexandrin : il reste tant à faire, et j'ai si peu de temps... 

 4. Pierre Anfosso 

 Cet artiste, amoureux de la peinture autant que des iris, a laissé un héritage remarquable. En quittant notre monde bien trop tôt, il a interrompu une série de succès universellement appréciés. On trouve toujours un peu partout dans le monde les variétés qu'il a obtenues, dont : 


 ° 'Sonate d'O' (1979) 


° 'Echo de France' (1984) 


 ° 'Douce France' (1988) 


 ° 'Voleur de Feu' (1988)

1 commentaire:

gerard a dit…

En peu de temps, Pierre Anfosso a laissé en effet un grand nombre de beaux et remarquables iris (dans toutes les catégories ou presque). J'avais été très impressionné par Lorenzaccio (finalement enregistré comme Lorenzaccio de Medicis).
Le peintre de talent qu'il était savait à merveille jongler avec les couleurs