18.7.14

UN JOUR JE PARTIRAI SANS EN AVOIR FINI

Cette parodie du titre du dernier ouvrage de Jean d'Ormesson s'applique à merveille au sujet de notre nouveau feuilleton : les hybrideurs qui ont entrepris un travail sur un modèle d'iris ou un coloris, et qui ont disparu avant d'avoir pu atteindre le but ultime qu'ils s'étaient fixés. Keith Keppel lui-même pourrait être l'auteur de cette phrase, lui qui, dans les commentaires de son travail qu'il fournit chaque année dans son catalogue, se désolait, il y a quelques temps, et on peut transcrire sa pensée sous la forme d'un autre alexandrin : il reste tant à faire, et j'ai si peu de temps... 

 5. Lily Gartman 

 C'est une personne bien discrète que Lily Gartman. Elle n'a fait qu'une courte apparition dans le monde des iris, mais elle y a laissé une trace qui s'est prolongée bien au-delà de sa mort. Joë Ghio appréciait son travail, et c'est lui qui a enregistré les variétés que sa brusque disparition ne lui a pas permis de faire connaître.

On se souviendra de ces iris, au cachet franchement féminin :


° 'Frostico' (1989) 


 ° 'Je t'Aime' (1990) 


° 'A l'Orange' (1990) 


 ° 'Sunkiss' (1993)

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