9.12.16

LES PRIVILÉGIÉS (complément)

Après la lecture de la chronique de la semaine dernière, Loïc Tasquier a fait l'observation suivante : « Dès qu'une nouvelle variété entre sur le marché, et qu'elle est distribuée dans un maximum de jardins de démonstration officiels disséminés sur le territoire des États Unis où les juges peuvent les voir, elle entame la course aux honneurs … 

 C'est ainsi que seuls les hybrideurs qui ont à la fois suffisamment de stock et le courage d'envoyer leurs iris à des douzaines de jardins ont une chance, car les juges restent près de chez eux, ils ne vont pas juger des iris à 500km. 

 Si ton iris n'est pas là, pas de chance de médaille. » 

 C'est bien vrai ! Pour faire partie des privilégiés, il faut donc disposer d'une entreprise d'une certaine importance. Les « petits » partent avec un lourd handicap.

Mais avoir une grosse pépinière n'est pas suffisant. Les cas de Joë Ghio, qui n'a plus atteint le sommet depuis 1980, en dépit d'iris remarquables et certainement bien distribués, ou de Richard Ernst, jamais couronné malgré qu'il ait disposé de la plus grande affaire d'iris du pays, montrent bien qu'il faut aussi autre chose que des moyens importants pour entrer dans le cénacle des médaillés.

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