MISE AU POINT
Merci à ceux qui prêtent assez d’attention à ce blog pour en relever les erreurs ou imprécisions. C’est ainsi que la dernière chronique publiée ici, concernant les iris à éperons, a attiré de Lawrence Ransom l’observation suivante :
« Vous écrivez :
«Ceux qui se sont particulièrement investis dans ce domaine se nomment George et Michaël Sutton, Tom Burseen, Jim Hedgecock, Larry Lauer, Paul Black, et Richard Tasco, aux USA. En Australie, Graeme Grosvenor n’a pas dédaigné ‘Conjuration’ ; en France, Gérard Madoré et Richard Cayeux ont fait de même.»
Votre liste des obtenteurs actuels à l¹étranger me semble complète, mais pour la France, cela ne reflète pas la situation. Vous mettez le nom de ces deux obtenteurs français dans la même phrase où plus haut vous écrivez «particulièrement investis dans ce domaine », cela prête à la confusion qui pourrait laisser penser que Gérard Madoré (seul un iris SA sur 37 enregistrements) et Richard Cayeux (5 iris SA enregistrés, si je ne me trompe pas) représentent (à eux seuls) ce domaine en France. Je sais que ce n’est pas ce que vous vouliez dire - vous faisiez allusion à l¹utilisation de Conjuration, mais il y a un risque de désinformation involontaire par confusion ou omission.
Car c’est regrettable que vous ne citiez pas Jean Peyrard (8 iris SA enregistrés) qui a été le premier obtenteur en France à s¹intéresser aux iris rostrata. Dès les années 1980 il correspondait avec Henri Rowlan etJames Mahoney. Son iris Ostrogoth fut enregistré dés 1993, le croisement remonterait donc au milieu des années 1980. De plus, c'est grâce à un semis issu de son croisement PB88/1 (Planet Iris X pumila) fait en 1988 que moimême j’ai obtenu mes premiers iris SA.
En plus de Jean Peyrard, il faudrait citer Anfosso, Bernard Laporte et votre serviteur (11 iris SA enregistrés). Je cite des chiffres pas pour me venter, mais tout simplement pour argumenter mes propos ; que tel ou tel obtenteur ait fait tel nombre de plus qu’un autre, ce n’est ni la question, ni important. Je souhaiterais simplement que vos lecteurs reçoivent une information la plus véritable et la plus objective possible sur la situation historique et actuelle des iris rostrata en France.»
Il faut bien reconnaître que ce commentaire est justifié dans la mesure où l’on peut, dans mon texte, effectivement confondre « utilisation de ‘Conjuration’ » et « création d’iris à éperons ». Au demeurant, le travail des hybrideurs français sur les iris rostratas n’était pas le sujet de cette chronique. Un texte sur cet aspect des choses sera publié dans quelques semaines.
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