21.8.09

ECHOS DU MONDE DES IRIS

Ce qu’il ne faut pas faire

Dans le dernier bulletin de l’AIS, un article est consacré au contrôle des adventices. L’auteure explique ce qu’elle fait pour que les platebandes de son association restent propres et débarrassées des ognons sauvages et des autres plantes envahissantes. Voyez plutôt le traitement infligé au terrain (et aux iris qui poussent dessus) :

1) Traitement tous les 60 à 90 jours – de février à fin novembre - avec un herbicide empêchant la germination. Les granulés sont répandus à la surface des bordures d’iris.
2) Application d’un autre herbicide (celui-là pour détruire les herbes qui auraient poussé malgré le précédent traitement) par pulvérisation sur les feuilles. Il faut alors prendre bien soin de ne pas atteindre les iris avec le produit et pour cela les touffes sont protégées sous des boîtes en carton.
3) Du « Round-up » est également utilisé, une semaine après l’herbicide précédent, deux fois l’an, pour exterminer ce qui aurait encore résisté, toujours en prenant mille précautions pour ne pas asperger les iris.
4) Quant aux fameux ognons sauvages, ils ont droit en mars puis en novembre, à un badigeonnage avec un autre produit, appliqué au coton-tige sur les pousses, en se protégeant les mains avec des gants de caoutchouc parce que c’est corrosif !

Ouf ! C’est tout !
Il faut vraiment que les mauvaises herbes américaines soient coriaces pour ne pas disparaître définitivement.

Pas étonnant que la terre soit complètement polluée !

Mais les iris ? Eux aussi, comment font-ils pour résister ?

Je me demande si un petit coup de binette et un peu d’huile de coude n’auraient pas plus d’efficacité et ne demanderaient pas moins d’efforts. En tout cas ne comptez pas sur moi pour imposer à mes iris une aussi invraisemblable pharmacopée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis globalement d'accord avec votre commentaire. La plupart des désherbants utilisés (sinon la totalité)sont des produits dangereux (lire les notices -instructives- sur les conditions d'utilisation du produit) et rémanents, malgré les mensonges répétés de Monsanto. Le Round-Up pour ne pas le nommer est accompagné d'adjuvants (vraisemblablement des agents mouillants qui confèrent son efficacité au glyphosate) qui sont dangereux pour la santé et qui polluent sérieusement les nappes phréatiques. Ajoutons que si une goutte de Round Up touche le rhyzome (qui est -grossièrement- de la feuille transformée), la floraison est gravement perturbée avec des déformations des fleurs qui semblent accréditer l'accusation d'effets tératogènes plusieurs fois portées contre le Round-Up. Ayant naïvement utilisé ce produit par le passé, je peux témoigner de ses effets !
Si on ne peut faire autrement qu'utiliser des désherbants chimiques (en cas de forte infestation par des liserons par ex.) la sagesse recommande d'agir avec mesure et certainement pas comme cette dame !
L'huile de coude et la division fréquente des rhizomes avec nettoyage minutieux du terrain me semble quand même, comme vous, la meilleure solution.

Gérard Raffaelli