Voici ce que j’écrivais sur ce blog le 9 août 2001 quand j’ai commencé à le rédiger :
« SI J’AVAIS VOULU FAIRE BRANCHÉ
Si j’avais voulu faire branché, j’aurais intitulé ce carnet de note «Irisonline» et j’y écrirais en américain. Cela m’aurait garanti un auditoire
bien plus vaste, composé de centaines d’Américains fans d’iris, ceux qui discutent de tout et de rien sur « iris-Talk ». Mais je vais devoir me contenter d’un public français, étique, sans doute, mais qui m’intéresse bien plus, en fin de compte.
Que vais-je raconter dans ce carnet de notes ? Ce que j’aurais voulu dire dans « Iris et Bulbeuses », du temps où je m’occupais de cette revue. Je voulais en faire une référence en matière d’iridophilie, avec des articles de tous genres, certains tout simples destinés aux débutants, certains beaucoup plus élaborés, pour répondre aux désirs des amateurs plus éclairés. Cela n’a pas été possible, parce qu’il fallait faire de la place à autre chose qu’aux iris, et parce que les lecteurs d’I&B souhaitaient plutôt qu’on leur décrive des jardins et des voyages, même si il n’y avait pas d’iris (ni de bulbeuses non plus d’ailleurs) dans ces jardins ou ces pays…
Je voudrais que les lecteurs d’ « Irisenligne » trouvent sur ce « weblog » ce qu’ils ne trouvent pas dans les revues francophones. J’y publierai des adaptations des textes intéressants trouvés dans les revues anglophones ou germanophones, des informations sur le monde des iris, sur les hybrideurs, sur les cultivars, sur les nouveautés touchant à notre fleur préférée et sur les gens qui les cultivent qui les connaissent ou qui les créent. Je dispose pour cela de ma propre documentation, des revues étrangères que je reçois, des contacts que j’ai à travers le monde par l’écrit ou par le « net ».
Aujourd’hui je n’ajoute ni n’enlève quoi que ce soit à cette introduction. J’ai toujours les mêmes ambitions, toujours envie d’écrire sur ce que j’aime. La seule chose qui ne soit pas exacte, c’est le nombre des visiteurs du blog : 300 par mois en moyenne ! Ces lecteurs proviennent majoritairement de France, mais on en trouve aux quatre coins du monde. Cela me vaut une certaine notoriété, mais elle est sans doute un peu surfaite. Ce que je préfère c’est l’amitié de ceux qui me lisent et dont j’ai souvent fait physiquement la connaissance. Parce que le monde des iris est peuplé de gens délicieux, aimables, généreux, fidèles, attachants…
Comme a dit Keith Keppel dans un des commentaires qu’il publie avec ses catalogues : « Tant de choses à faire, et si peu de temps pour les faire ! » Car à 75 ans, doit-on compter en mois ou en années ? En tout cas je crois que « Irisenligne » durera aussi longtemps que j’aurai la force de rédiger ces chroniques.
3 commentaires:
Peut-être n'est-il pas trop tard pour essayer d'infléchir le contenu d'Iris et Bulbeuses dans ce sens. Est-on bien sûr que les récits de voyages correspondaient à ce qu'attendaient les lecteurs ?
En tout cas votre blog est une référence qui n'a guère d'équivalent (et aucun en tout cas en langue française).
Je souhaite pour vous et pour nous qu'il dure le plus longtemps possible.
G.R.
Je n'espère pour toi, bien sûr, et pour nous lecteurs, qu'une chose : que tu continues à nous régaler de ta chronique hebdomadaire.
Merci pour ce blog que je viens de découvrir si riche en enseignement pour le novice que je suis .Pour ce qui est de la gentillesse des amateurs d'iris ; je crois qu'elle n'a d'égale que celle du monde du jardin en général .En effet c'est un constat récurrent que je fais depuis plusieurs années que je parcours les fêtes des plantes et autres rendez-vous horticoles
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