5.4.13

ECHOS DU MONDE DES IRIS

Echanges 

 Ce n’est pas d’aujourd’hui que les pépiniéristes producteurs d’iris froncent des sourcils quand on parle d’échanges de plantes entre collectionneurs. Car cette pratique n’est pas nouvelle : quand j’ai commencé à collectionner les iris, dans le début des années 1980, les magazines de jardinage proposaient des échanges dans une rubrique particulière des leur courrier des lecteurs. C’est ainsi que je suis entré en contact avec un certain nombre de personnes dispersées sur tout le territoire, en même en Belgique, et que ma collection s’est enrichie de nombreuses variétés. Cependant cette pratique n’a pas duré très longtemps car très vite ces échanges ont fait que mon jardin et ceux de mes correspondants contenaient à peu près les mêmes choses !

 Actuellement le microcosme français des iris a beaucoup évolué. De nombreux jeunes collectionneurs sont apparus, pleins d’enthousiasme, mais pas toujours en mesure financière de satisfaire leurs envies d’expansion. Ils se sont donc orientés vers les échanges, d’autant plus aisément que la généralisation d’Internet permet d’être en contact permanent avec les autres amateurs. Ils se sont aussi organisés et la SFIB, sollicitées, a servi de lien et de fédérateurs entre tous ces fans d’iris. C’est un des rares services qu’elle peur encore rendre à ses adhérents. Mais, se structurant, les échanges sont aussi devenus plus importants et certains producteurs traditionnels considèrent qu’ils en souffrent. Admettons-le, mais ne perdons pas de vue que ces boulimiques de l’iris ne sont qu’une poignée et que le gros de la clientèle est constitué de jardiniers ordinaires.

 Plus ennuyeux peut-être pour le commerce deviendrait sans doute la multiplication des achats directement à l’étranger. Nous en parlerons une prochaine fois.

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