13.1.23

ECHOS DU MONDE DES IRIS

97 

C'est le nombre de variétés françaises notées sur le site de la SFIB et enregistrées en 2022, par 16 obtenteurs différents. 

 Il fut un temps où les irisariens français considéraient que les iris qu'ils obtenaient n'étaient pas dignes d'être enregistrés. Seul la famille Cayeux, fière de son passé glorieux, osait franchir le pas, puis vint Jean Ségui, puis quelques autres audacieux comme la famille Anfosso... Mais ce n'est que depuis une dizaine d'années que le nombre des enregistrements français a décollé. Notre pays fait maintenant partie des plus productifs. C'est en partie du au fait que les obtentions de qualité sont devenues plus faciles mais aussi à celui que les jeunes hybrideurs ont pris conscience de ce que leur travail n'avait rien à envier à celui des autres , quelle que soit leur nationalité. 

A côté de ces seize français, onze variétés belges, et quarante-trois variétés néerlandaises ont été compilées en compagnie des variétés de notre pays. 

Cette masse comprend une grosse majorité de grands iris (TB) puisqu'ils sont 87/97, émanant de douze hybrideurs. 



Trois cas très particuliers : 

- parmi les 30 enregistrements demandés par Roland Dejoux, la plupart concernent la formule « Iris-Box » qui permet à n'importe quel acquéreur d'un nouveau semis de choisir le nom qu'il entend donner à celui qui devient ainsi « son » iris ; 


- 5 variétés, dont 3 TB sont au nom de Lawrence Ransom, décédé il y a quelques années, mais cultivées et sélectionnées par le même Roland Dejoux ; 


- Une variété est une obtention de Michèle Bersillon, qui n'utilise pas les services du « registrar » français.

1 commentaire:

MBersillon a dit…

Monsieur Ruaud :

Vous dites :

- Une variété est une obtention de Michèle Bersillon, qui n'utilise pas les services du « registrar » français.

Cette remarque gratuite montre, de votre part, un besoin de me rabattre que je ne peux pas comprendre. Au lieu de parler de la plante (les informations sont disponibles sur l’iris Encyclopedia), mais vous ne parlez que du fait que je n’utilise pas les « services » du « registrar » français. Cela ne regarde personne autre que moi et le service d’enregistrement par lequel je passe mes informations. Sans doute ignorez-vous les raisons pour lesquelles je n’utilise pas les services de la SFIB bien que résidant en France. Il y a 2 raisons à cela :
- l’attitude de la direction de la SFIB en 2005, à la suite du sauvetage du concours Franciris 2005, sauvetage auquel j’ai participé en activant mes contacts aux États-Unis, ce qui a permis au concours de se dérouler dans les meilleures conditions possibles. L’équipe de direction de l’époque non seulement m’a mise de côté mais a tout fait pour que je quitte l’association.
- Le propos de la SFIB qui n’est autre que l’organisation du concours Franciris, objectif que je juge insuffisant. En plus, l’attitude du « registrar » et du président actuel qui ne supportent aucune critique, fût-elle constructive, qui est loin d’être le fait de personnes ayant fonction de « registrar » ou de président d’une association.
Si je vais dépenser de l’argent pour effectuer un enregistrement officiel avec l’AIS, je vais donc passer par le registrar d’une société d’iris qui me respecte et avec qui je n’ai pas de problèmes. Occupez-vous de ce qui vous regarde !